Il y a de cela treize ans. La guerre contre l'empire noir perdurait toujours. L'empereur noir tentait plus que tout d'assouvir sa soif d'exterminer la race humaine. En dix ans, les rangs des des chevaliers ont littéralement grossi. Malgré la guerre qui faisait rage, un heureux évènement se préparait à Opale. le Roi et la Reine d'Opale attendait un enfant. Un premier héritier allait bientôt voir le jour dans le Royaume nordique. Le rôle d'une reine est de seconder son mari, mais avec l'enfant qui naîtrait bientôt, l'ancienne princesse d'Argent préférait ne pas se montrer publiquement. On dit que le devoir d'un couple royal est d'engendrer des princes et princesses. Et bien, le royaume d'Opale allait être servi puisque la Reine attendait un premier enfant. L'Opalienne était sortie sur le balcon de ses appartements. La journée avait été magnifique, mais le couché de soleil était d'une beauté époustouflante. La Reine du Royaume appuya ses mains son ventre maintenant énorme. La Reine d'Opale, anciennement princesse d'Argent, se souvenait du jour où elle avait annoncé à son mari qu'elle attendait un enfant. Le Roi avait été fou de joie, parce qu'un premier héritier allait justement naitre. Une porte s'ouvrit et la Reine se retourna. Son mari venait d'entré dans leurs appartements. Le roi s'approcha de sa femme.
- Comment te sens-tu ?
- Je vais très bien !
- Et le bébé ?
- Très bien aussi. Il....
La Reine n'eut pas le temps de terminé ce qu'elle allait dire, car une énorme douleur lui déchira les entrailles, ce qui la fit plier en deux. Elle poussa un cri de douleur. Julien était apparemment inquiet.
- Que ses passe-t-il ? Tu m'avais dit que tu allais bien
- Je vais bien.....Le bébé va naître
Malgré la grande joie d'accueillir ce bébé qu'il attendait, il était à la fois heureux et inquiet. Si la naissance de son premier enfant ne se passait pas bien. Ou si la Reine ou l'enfant ne survivait pas à la naissance. Se ressaisissant, le Roi broya des ordres. Comme un fourmi dans une fourmilière, des servantes arrivèrent avec des serviettes et un petit bassin d'eau chaude. Le Roi d'Opale vint se placer près de la reine et lui tenait doucement les doigts en lui disant plein de mots doux et d'encouragements. La nuit était arrivée et on vit à travers la fenêtre une pluie d'étoiles filantes. C'était magnifique. La Reine faisait de gros effort pour faire naître ce bébé tant espérer. La Reine était au bout de l'épuisement lorsqu'un cri aiguë se fit entendre. La respiration de la nouvelle maman avait diminuer et elle semblait assoupi, presque endormie. Une servante, Elaïra, s'adressa au Roi :
- C'est une fille Votre Altesse !
Une autre servante s'occupa de nettoyer le poupon et de le mette dans des langes propres, puis s'approcha avec l'enfant. Elle déposa délicatement le bébé dans les bras du nouveau papa. L'Opalien recueillit sa merveilleuse petite fille dans ses bas et des larmes coulait maintenant sur ses joues, tellement il était heureux. Le papa remarqua alors une étoile sur l'épaule de sa fille : une marque de naissance. La voix de sa femme se fit douce, et rauque, tellement elle était épuisée.
- Je veux voir ma fille
Le nouveau papa s'assit sur le bord du lit, près de sa femme. La Reine se redressa un peu plus et son mari y déposa leur enfant dans ses bras. La nouvelle maman contempla sa petite fille et elle aussi pleura de joie. La Reine remarqua elle aussi la tache de naissance en forme d'étoile sur l'épaule de sa fille.
- Elle est magnifique. Je vais l'appeler Katara, comme ma mère.
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Le couple princier avait de grosses responsabilités envers leur royaume, mais malgré tout, quand il avait le temps, ce qui était plutot presque pas souvent, prenait soin de leur poupon. Généralement, c'est une gouvernante qui s'occupe de Katara. La nuit, lorsque Katara se mettait à pleurer,la gouvernante se levait pour la bercer ou lui donner le biberon. Katara se rendormait, puis se réveillait bien souvent à l'aube naissante. La petite princesse se remettait à pleurer pour d'autres raison : langes souillées, faim, soif, voulait de l'attention. Une nuit, Katara dormait paisiblement dans son berceau. Des affaires royales avaient contraint les dirigeants à rentrer plus tard dans leur appartement. La Reine voulait voir si sa fille était correcte et en s'approcha du berceau s'aperçut qu'il était vide. La Reine poussa un grand cri. Le père de Katara s'approcha d'elle et put constater pourquoi sa femme pleurait. Fou de rage, il se précipita, sur un pas rageur, près de la porte, l'ouvrit à la volée puis hurla :
- GARDES ! QUE L'ON RETROUVE MA FILLE ET LE TRAITRE QUI ME L'A RAVI
Le roi ferait payer cette affront à celui qui aura enlever son enfant, son héritier, qui était à peine née. Malgré la rage, il avait le cœur lourd. Sa femme pleurait toujours. Il alla rejoindre son épouse puis alla la prendre sa femme dans ses bras pour tentée de la consoler, mais la Reine était inconsolable et il l'a comprenait. Malheureusement, la voleuse était loin d'Opale. Elle était rendu à Diamant.
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Elaïra avait commit un acte irréparable qui la punirait probablement de mort si elle retournait à Opale. Elaïra savait, ou devinait, ce que lui ferait subir Julien s'il lui mettait le grappin dessus. L'ancienne servante opalienne, qui travaillait pour le roi et la reine d'Opale, avait fuit avec la petite princesse vers le royaume de Diamant, le royaume le plus proche, et en fait, le premier Royaume qui lui était venue en tête. Elaïra ne pourrait jamais avoir d'enfant. Même si elle essayait, elle n'était pas stérile. En voyant le doux visage du poupon, Elaïra savait qu'elle pourrait l'élever comme sa propre fille. Elle l'avait enlevé à ses parents et avait quitter Opale en plein milieu de la nuit avec son petit fardeau dans les bras. Elaïra travaillait désormais au château de Diamant, comme servante, tout en élevant "sa fille". Cinq ans plus tard, Katara avait beaucoup grandit. De poupon, elle était devenu une jeune enfant pleine de vie. Un jour, tandis que "sa mère" travaillait, Katara avait ramener un petit oiseau avec une aile cassé au palais. La petit fillette l'avait mise dans une boîte que l'une des servantes avait rapporter et c'était amuser à mettre de la paille dans le fond de la boîte. Quelques jours plus tard, Katara avait une petit surprise pou sa mère. Main dans la main, la petite fillette de cinq ans l'amena dans sa chambre et montra l'oiseau blessée.
- Katara, ma chérie, qu'est-ce que c'est que ça ?
- Regarde maman !
La fillette posa ses mains potelés sur l'aile blessée et une lumière blanche en sortie. Katara avait peur. En quelques secondes, l'aile de l'oiseau était guéri et l'animal s'envola pas la petite fenêtre et la lumière blanche avait disparut. Tandis que la petite Katara dormait, Elaïra discutait avec quelques autres servantes.
- Je crois que ma fille est magique.
- Tu en es sure ?
- Je viens de le voir. Les mains de ma fille se sont allumé d'une lumière blanche et l'oiseau s'est envolé par a fenêtre.
- Tu viens de le dire toi-même Elaïra. Ses mains se sont illuminés toute seule. Si c'est réellement une enfant magique, tu devais l'envoyer à Émeraude.
- C'est bien ce que je pensais faire aussi !
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À Opale, le chagrin du couple royal était comprenable et le peuple à promis d'avertir Leur Majesté s'il entendait parler de quelque chose. Cinq ans était déjà passée et la Princesse n'avait toujours pas été retrouvé. Malgré la perte, si c'était réellement le cas, de leur fille Katara, un petit Prince est né : Nathan.
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Le Royaume d'émeraude était à quelques jours à cheval. Elaïra avait demandé la permission au Roi de Diamant d'accompagner sa fille jusqu'à Émeraude. Le Roi accepta à condition qu'elle revienne à Diamant dès que sa fille est au palais. Après trois jours de cheval, Elaïra et Katara arrivèrent enfin à Émeraude. Katara découvrit qu'il y avait beaucoup d'enfants comme elle. Elle était quelque peu soulagée, mais elle avait peur. Elle ne voulait pas être loin de sa mère. La fillette de cinq ans resta accrochée au cou de sa mère. Elle commençait à geindre lorsque la voix d'Elaïra se fit entendre :
- Katara, ma chérie, tu ne seras pas seule ici, tu te feras pleins d'amis.
Accrochée solidement au cou de sa mère, Katara ne voulait plus lâcher.
- Non, je veux pas.
- Katara
- Hmmm, geignit-elle
- Katara, tu ne peux pas revenir avec moi, tu vas rester ici !
Elaïra détacha les petits doigts de Katara et la déposa par terre. Elle l'embrassa sur le front avant de lui dire :
- Sois sage.
La fillette de cinq ans commençait à pleurer silencieusement. Une jeune fille, qui avait probablement le même âge qu'elle, prit sa main dans la sienne.
- Je m'appelle Sirana. Et toi comment t'appelles-tu ?
- Je m'appelle Katara
- Tu voudrais être mon amie, Katara
Katara essuya ses larmes.
- Oui je veux bien!
Toujours main dans la main, les deux fillettes suivirent les autres. C'est alors que commença les cours auprès du magicien du château.
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Sirana et Katara ne se lâchait plus d'une semelle. Elles étaient devenus des meilleures amies. Âgée toute deux de cinq ans, les deux fillettes jouaient toujours ensemble. Mais il y a un temps où on doit grandir. Depuis leur arrivée à l'âge de cinq ans, huit ans c'étaient écoulée sous les ponts depuis ce temps-là. Maintenant âgée de treize ans, Katara et Sirana étaient devenus écuyers. Katara ignore toujours tout de ses vrai origines, qu'elle est en fait la Princesse perdue d'Opale.
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De leur côté et malgré la naissance de leur fils Nathan, le Roi et la Reine cherche toujours leur fille aînée perdue depuis dix ans maintenant.